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Votre soutien et votre suivi doivent être fort pour que la personne suivie fasse le travail. Ce n’est pas difficile certes mais il faut regarder les choses en face ce qui est délicat parfois. Il est plus facile de passer outre et de tourner la page.

Notes pour bien suivre vos clients :

Hypnose

https://vimeo.com/420585343/e014578039

____Fin de la zone « Spécial Coaches »___

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IKIGAÏ

L’ikigaï est une philosophie de vie japonaise qui consiste à trouver un sens à notre vie, un équilibre, une raison de se lever le matin et d’être heureux d’accueillir chaque jour.

Littéralement, “iki” signifie “vie” et “gaï” veut dire “raison”. C’est une vie dans laquelle on se sent complètement aligné avec soi-même dans tous les domaines, où on se dit “Je suis là où je dois être.” C’est la signification de la vie, la raison de vivre.

Une étude japonaise a démontré que l’ikigaï est facteur de bonne santé et de longévité. La région d’Okinawa qui pratique ce concept au quotidien compte en effet un grand nombre de centenaires (cinq fois plus qu’aux Etats-Unis).

Au Japon, le mot est souvent utilisé pour parler d’une passion intense qui nous aide à trouver du sens dans ce qu’on fait. Bref, avoir un BUT dans la vie.

La bonne nouvelle, c’est que tout le monde peut avoir un ikigai. Malheureusement, tout le monde ne le trouve pas toujours. Pourtant le trouver n’est pas vraiment difficile. Ça demande juste un peu de recherche, de l’expérience et de l’introspection. Mais ce n’est pas compliqué. C’est exactement ce que nous faisons ici, dans ce programme.

En fait le concept de l’ikigai se rapproche d’autres concepts comme le flow (expérience optimale) ou la motivation intrinsèque (faire quelque chose sans attendre une récompense extérieure, comme de l’argent par exemple) ou encore Kaizen (avec les notions de s’occuper des petites choses). Une fois qu’on a compris le principe, on peut l’appliquer rapidement.

Nous connaissons bien Kaizen, regardons un peu ce qu’est le FLOW

C’est quoi le flow : définition ?

L’état de flow est un état de concentration élevé où l’individu est totalement absorbé par la tâche qu’il est en train de faire tout en éprouvant un sentiment de bonheur et d’accomplissement. C’est par exemple l’état mental d’un alpiniste dans son ascension, d’un artiste dans son travail au meilleur moment de création mais aussi de personnes plus modestes ou normales dans une tâche qu’ils accomplissent presque sans y penser. Il y a du bonheur à être ainsi et de la concentration.

On doit cette découverte à Mihály Csíkszentmihályi, un chercheur hongrois qui s’est intéressé au flow pendant de nombreuses années. Aujourd’hui d’autres chercheurs poursuivent ses recherches sur le « flow » aussi appelé expérience optimale ou flux.

Mihály découvert le flow en recherchant le bonheur. Il avait appareillé des personnes avec une sorte de temporisateur ou buzzer qui sonnait de temps à temps. Les personnes devaient écrire si elles étaient heureuses à ce moment ou pas sur une échelle de 0 à 10 et ce qu’elles faisaient. Curieusement Mihály a découvert que les plus grands moments de bonheur étaient dans une activité, un travail même et pas dans les périodes de repos, de loisirs.

Qu’est-ce qu’on ressent avec le flow ?

  • L’attention est focalisée sur le moment présent
  • On a l’impression de fusionner avec l’activité
  • On perd la conscience de soi, parfois même la sensation de douleur
  • L’activité en elle-même produit une récompense immédiate
  • Les erreurs éventuelles peuvent être corrigées tout de suite
  • On perd la notion du temps
  • Réaliser l’activité provoque un sentiment de contrôle et d’accomplissement

Revenons sur IKIGAÏ vu en France

Souvent IKIGAÏ est vu de France comme une méthode pour trouver son travail, sons sens dans la vie. On a les schémas suivants :

C’est une méthode intéressante pour savoir ce qui vous rend heureux.

  • Qu’est-ce que vous aimez? Quels aspects de votre vie vous font vraiment sentir vivant?
  • Quel est votre talent? Le talent est peut-être un grand mot, il s’agit simplement de savoir en quoi vous êtes bon. Qu’est-ce que vous réussissez naturellement, sans grand effort?
  • Quelle cause voulez-vous défendre ? Pourquoi donneriez-vous votre vie? Qu’est-ce qui vous rend triste. Quel changement voudriez-vous apporter dans le monde ?
  • Quelle valeur pouvez-vous apporter aux autres ? Quel service pourriez-vous apporter qui apporte une valeur réelle aux autres? Un besoin ou une solution pour laquelle des gens seraient heureux et accepteraient de vous payer.

Vous pouvez tout à fait maintenant regarder vos buts sous cet angle aussi. Et on y reviendra quand vous aurez encore plus trié vos objectifs.

Mais Ikigaï au Japon est plus que cela.

IKIGAÏ au Japon

Je préfère le livre de Ken MOGI, japonais aux livres écrits par des occidentaux. Il est curieusement plus touffu, comme en désordre, abordant les différentes facettes de l’ikigaï dans un relatif chaos. Ses explications sont plus profondes, plus complexes.

Pourtant il définit d’emblée les 5 piliers :

Commencer petit

Se libérer soi-même

Harmonie et durabilité

La joie des petites choses

Être ici et maintenant

Nous qui avons longuement vu et j’espère pratiqué Kaizen, nous retrouvons deux principes : Commencer petit et la Joie des petites choses. Il y a dans le bonheur Ikigaï un grand plaisir à s’occuper des détails, à chercher à faire au mieux dans les plus petits actes. Voire même à faire très bien au delà du raisonnable, de toute logique économique. C’est le plaisir de faire sans cesse de petites améliorations à son travail. Une quête incessante de la qualité. Sans même penser à la reconnaissance ni au gain. C’est une liberté mentale.

MOGI cite des artisans de Sushi, de poteries qui ont passé leur vie à aller plus loin dans leur qualité. Nous pouvons penser chez nous en Occident aux innombrables bâtisseurs de cathédrales, sculpteurs inconnus, artisans du beau. Pourquoi allons nous toujours voir et nous recueillir dans les quartiers anciens, les églises même modestes ? Pourquoi ces valeurs des objets anciens fabriqués sans souci du temps passé ? Il y a la valeur de l’Ikigaï là dedans.

Bol étoilé extrêmement rare

On dit que l’Ikigaï est une raison de se lever le matin, voire même tôt le matin. Au lever du jour. Régénéré et prêt à absorber de nouvelles informations, à améliorer le travail de la veille. Un autre concept japonais est l’esprit Kodawari. C’est suivre son propre objectif au delà des espérances raisonnables des tendances du marché. Faire au Japon le meilleur « ramen » mais aussi Steve Jobs avec son immense souci de la perfection des produits Apple. Au delà du raisonnable.

Il y a alors un dépassement du raisonnable qui produit une qualité qui trouve son prix. Il y a des fruits au Japon, des melons brodés de Sembikiya qui peuvent valoir plus de 150 euros. L’unité ! Des mangues à 75 euros dans une boite spéciale. Se sont des oeuvres d’art. Ephémères ce qui est aussi important.

Car Ici et Maintenant est très important. Le plaisir gustatif qui ne peut se conserver oblige à se concentrer au moment présent exclusivement.

Se libérer soi-même signifie que le travail devient le maître, passe avant vous. Vous avez certes vos contingences et votre cohérence mais le flow dans votre activité vous emmène plus loin que vous même, que votre petite personne. Vous êtes comme libéré du poids de vous même.

Il y a un concept « datsusara » qui qui signifie sortir de sa condition de salarié pour vivre de sa passion. Ce sont des exemples d’Ikigaï, vivre sa vie en faisant quelque chose qui passionne.

L’harmonie c’est un équilibre entre de nombreuses petites choses. La durabilité aussi signifie que l’oeuvre a trouvé son équilibre et perdure comme des bâtiments, des poteries. Il y a de nombreux temples qui durent depuis plus de 1000 ans au Japon. Nos cathédrales aussi.

L’Ikigaï et vous

Trouver le travail, les buts qui vous rendent heureux est très important. Quand le travail devient plaisir, la vie est belle. Peut-être faut il sortir de sa condition de salarié à moins que la crise vous y pousse ?

L’Ikigaï et le bonheur naissent de l’acceptation de Soi, pas besoin de la reconnaissance des autres ou de l’argent. Chacun d’entre nous est unique.

C’est l’acceptation de soi-même et ensuite cheminer sur son propre chemin qui rend heureux.

Même si ces exemples sont extrêmes, rappelez vous que Van Gogh, Gauguin, voire Cézanne, Mozart ont vécu avec leur Ikigaï sans jamais être vraiment reconnu dans leur oeuvre, aussi géniale fut elle.