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Kaizen est certainement la méthode qui m’a le plus marqué, que j’utilise le plus souvent.
____Fin de la zone « Spécial Coaches »___
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Kaizen suite !
Nous avons vu la théorie sur Kaizen, la méthode des petits pas. Nous avons vu qu’il était beaucoup plus facile de faire des petits pas que de se dire qu’on allait sauter 1 km d’un seul saut. J’écris ce texte en pratiquant Kaizen et me donne exactement en écrivant cet article une toute petite ambition. Je me promet même de ne pas finir l’article ce soir 🙂 Du coup, j’avance !!
Maintenant ..
Posez de petites questions
Les petites questions tissent un environnement mental qui invite à une créativité audacieuse et à la bonne humeur. En se posant à soi-même de petites questions, on établit les bases d’un programme personnalisé qui contribue à la réussite de changement. C’est un bon moyen de « reprogrammer » le cerveau.
Votre cerveau adore les questions. Le cerveau adore résoudre des énigmes.
Nous avons tous reçu quantité de conseil pour améliorer notre santé et notre hygiène de vie : manger cinq fruits et légumes par jour, faire régulièrement de l’exercice, réduire la prise de matières grasses saturées, boire suffisamment d’eau, etc. Mes tous ces conseils échouent car ils ne nous motivent pas assez. Et les taux nationaux d’obésité, de pathologies cardio-vasculaires ou de troubles du métabolisme en témoignent.
On obtient de bien meilleurs résultats avec des questions du type :
- Si la santé était ma première priorité, que ferais-je de différent par rapport à aujourd’hui ?
- Existe-t-il un moyen de me rappeler que je dois boire beaucoup d’eau ?
Répondre à ces questions stimule le désir de réformer ses habitudes et provoquent de « petites actions » qui déclenchent de grands effets.
Dépassez votre peur sur la pointe des pieds
Il existe des questions qui engendrent la peur : « Réussirai-je à perdre du poids ou à arrêter de fumer cette année ? ».
Vous risquez de vous sentir immédiatement anxieux, car les enjeux sont trop importants pour que vous trouviez aussitôt des réponses satisfaisantes.
A l’inverse si nous nous contentons de poser de petites questions, la réaction « fuir ou combattre » ne se produira pas.
La question miracle
« Quel est le petit pas que je pourrais accomplir dans telle ou telle situation ??»
permettra d’éviter la peur et de considérer positivement les choses. Nous pourrons ainsi nous concentrer sur les problèmes évoqués et suggérer des solutions utiles.
Le simple fait de poser régulièrement et patiemment une petite question mobilise le cortex et devient presque un plaisir : Le cerveau toujours à l’affût d’un moment agréable, s’éveille et absorbe la question. Il fournit, lorsqu’il est prêt, de façon magique, des réponses utiles. Cela peut arriver à n’importe quel moment : sous la douche, dans notre voiture ou lorsque nous sommes en train de faire la vaisselle.
Les petites questions évitent les inhibitions fragilisantes. Quand la peur est assoupie, le cortex prend le dessus et peut répondre, à son rythme, à toutes nos interrogations.
Quelques idées de petites questions
Chaque petite question doit être répétée pendant plusieurs jours ou, même, plusieurs semaines –quel que soit le temps que cela prendra- le cerveau n’aura pas d’autre choix que de les enregistrer, et le cortex commencera à apporter des réponses. L’essentiel est de se poser des petites questions tous les jours.
Vous rêvez de faire quelque chose de créatif :
Vous aimeriez écrire une histoire, peindre, changer de carrière ou plus simplement trouver la solution d’un problème quotidien. Mais vous ne savez pas si vous y parviendrez ni par où commencez. Face à de telles situations, il faut stimuler votre inspiration en re-programmant votre cortex sans générer de peur.
- Est-ce que je connais quelqu’un que je pourrais appeler pour m’aider ou m’inspirer ?
- Existe-t-il une direction spécifique qui m’intéresserait et me comblerait tout particulièrement ?
Eviter la question négative :
Se poser des petites questions, ce n’est pas s’infliger de sévères et douloureuses questions, du type :
- Pourquoi suis-je si gros?
- Comment puis-je être aussi stupide ?
- Pourquoi les autres réussissent mieux que moi ?
- Pourquoi n’ai-je jamais de chance ?
Autant d’approches négatives qui ont le pouvoir de capter l’attention du cerveau pour la braquer, avec un éclairage impitoyable sur nos manquements et nos bévues, véritables ou imaginaires.
Mais plutôt :
- Si j’étais certaine à cent pour cent que mon prince charmant arriverait dans un mois, que ferais-je de différent aujourd’hui ?
Si vous êtes de ceux qui s’infligent des questions négatives, essayez de vous demander :
- Qu’est-ce que j’aime en moi aujourd’hui ?
Posez-vous cette question chaque jour et notez la réponse dans un cahier.
Ne pas hésiter à questionner les autres
Si vous avez du mal à définir vos besoins ou vos envies, n’hésitez surtout pas à questionner vos amis ou votre famille sur ce qui leur fait du bien, sur la manière dont ils gèrent leur vie pour se sentir bien, sur ce qui les comble dans leur travail… Leurs réponses peuvent stimuler votre imagination pour que vous trouviez ensuite vos propres réponses. Mais là encore, pour définir vos envies, ne mettez pas la barre trop haut et n’oubliez pas qu’une petite question est le premier pas vers le changement.
L’art des petites questions
Certaines questions sont liées directement à des objectifs. D’autres peuvent s’apparenter à une recherche d’amélioration continue, tout au long de votre vie. Il faut du temps pour « remodeler » le cerveau. Aussi, une fois la question choisie, il faut la poser inlassablement, tous les jours, à différents moments de la journée et pendant de longues semaines, ne jamais la perdre de vue.
Exemples :
Si vous êtes malheureux sans trop savoir pourquoi, demandez-vous : « Que ferais-je de différent si j’étais certain de ne pas échouer ? »
Le côté surprenant de la question incite le cerveau à répondre en toute sincérité et en toute sécurité. La peur ne sera pas au rendez-vous et les réponses, même si elles vous paraissent surprenantes, vont rendre vos objectifs plus clairs et plus précis.
Si vous essayez d’atteindre un but précis, comme de retrouver la ligne de vos vingt ans, demandez-vous : « Quel est le petit pas que je pourrais faire en direction de mon but ?»
Résolvez de petits problèmes
Nous sommes habitués à un quotidien où les contrariétés sont multiples. Elles sapent notre moral et notre volonté de changement. S’entraîner à les repérer et à les résoudre nous évitera, plus tard, d’avoir à affronter des échéances douloureuses.
Souvent, nous omettons de tenir compte des petits signaux d’alarme, comme des traits de caractère dérangeants, une insatisfaction permanente, de petites douleurs persistantes lors d’efforts physiques… qui annoncent de plus graves problèmes. Or, lorsque l’on veut entamer un processus de changement, il ne faut pas oublier de pratiquer le principe de précaution.
Il faut accorder de l’attention aux petites erreurs et aux minuscules aléas de l’existence. Il faut apprendre à repérer les problèmes. De préférence quand ils sont encore petits.
Si vous avez l’impression tenace que quelque chose ne tourne pas rond ou si vous avez le sentiment que le pas que vous faites ou que le but envisagé ne va pas dans la bonne direction, accordez à votre sagesse intérieure le respect qu’elle mérite. En l’écoutant, vous pourrez éteindre une flammèche avant qu’elle ne se transforme en brasier incontrôlable.
Souvent il suffit de faire une pause, voire de se reposer vraiment. Mais si ça continue alors oui il faut se demander si notre direction est vraiment la bonne ?
Accordez-vous de petites récompenses
Vous voulez adopter de meilleures habitudes, n’hésitez pas à vous encourager dans cette voie. Accordez-vous de petites récompenses. Elles stimuleront votre motivation intérieure et votre désir de transformer durablement votre vie.
Les petites récompenses constituent non seulement une motivation suffisante, mais elles offrent aussi les meilleures chances de réussite. Que le travail pour l’obtenir ait été pénible ou non, une récompense doit venir couronner un cheminement personnel réussi ou une bonne initiative.
Les petites récompenses encouragent la motivation intérieure en constituant une forme de reconnaissance personnelle.
Vous devez bien réfléchir à la petite récompense qui vous conviendra. Elle devra posséder trois qualités :
- Etre en adéquation avec le but que vous poursuivez. Si vous souhaitez arrêter de grignoter, le petit carré de chocolat n’est pas forcément une bonne idée. En revanche, dix minutes de détente dans un bon bain peut-être une petite récompense.
- Etre en adéquation avec la personne. Une récompense pour l’un peut être un déplaisir pour un autre. A chacun donc de trouver la récompense qui lui convient.
- Etre gratuite ou fort peu onéreuse. Inutile de chercher bien loin. Si vous avez une famille dévorante, trouver dix minutes pour lire un livre ou le journal est une aubaine.
Si vous avez tendance à vous montrer toujours impitoyable envers vous-même, n’oubliez pas de vous adresser un petit compliment chaque fois que vous avez progressé d’un petit pas. Autorisez-vous de petites satisfactions : paresser dans un bain parfumé, faire une promenade agréable écouter votre morceau de musique favori, prendre le temps d’apprécier votre café du matin… La liste est longue pourvu que ce soit votre choix.
Identifiez les petits moments
Accorder de l’attention à « de petits moments » peut conduire à d’importantes découvertes créatives, vous apporter, jour après jour, l’impulsion nécessaire pour aller vers l’excellence.
N’oubliez pas que les plus grands progrès de l’humanité sont souvent issus de l’observation de petites choses. Ainsi, un ingénieur Suisse, Georges de Mestral a inventé le velcro après une promenade avec son chien. Il s’était aperçu lors de cette promenade que des pignoles, aussi appelées « herbes à teigneux » s’accrochaient au pelage de son chien ainsi qu’à ses propres vêtements. Ces petites boules si tenaces piquèrent sa curiosité. L’attention qu’il leur porta lui inspira le velcro !
Rien ne vous empêche, vous aussi, de faire naître une étincelle d’un moment ordinaire. Cet art de l’observation au quotidien peut vous aider à dépasser un blocage.
Essayez de discerner les petits moments de plaisir qui se cachent derrière la grisaille quotidienne. Les personnes qui améliorent avec les plus de succès leur hygiène de vie sont celles qui trouvent dans l’exercice physique et une alimentation saine, une source d’émulation et de fierté.
Il faut de la curiosité et un esprit ouvert pour percevoir les promesses que portent en eux les petits moments. Il faut apprendre à jouir de l’instant, porter toute son attention aux actes et aux sentiments présents.
Petits conseils pour savourer de petits moments…
La plupart d’entre nous passent à côté des petits moments, écartelés qu’ils sont entre le rumination mentale du passé et l’anticipation de l’avenir.
Chaque fois que vous vous sentirez accablé par un souci ou un regret, demandez-vous :
« Ai-je besoin de changer quelque chose dans ma vie qui découle de ce souci ou de ce regret ? »
- Si la réponse est oui, faites un premier petit pas vers ce changement.
- Si la réponse est non, évoquez un objet ou une personne qui vous procure une forte sensation de plaisir, et pensez-y intensément pendant trente secondes.
Non seulement vous vous accorderez ainsi un moment agréable, mais votre cerveau sera obligé de vivre dans l’instant présent.
Chapitre 3
Ayez de petites pensées
Vous pouvez, par de « petites pensées » sculpter votre mental et ainsi accroître votre potentiel intellectuel, social et même physique. Il suffit d’imaginer…
On dit souvent qu’il suffit de se jeter à l’eau pour résoudre une difficulté, résoudre ses peurs. Malheureusement, ce n’est pas toujours vrai, loin de là… Sauf miracle, une personne timide ne connaissant personne dans une soirée, repartira chez elle sans avoir lié le moindre contact. Elle aura beau s’être fait violence pour se rendre à cette soirée, jouer la comédie de l’assurance, elle n’aura pas résolu son problème de timidité.
Autre solution : la sculpture du mental, méthode mise au point par Ian Robertson. Cette méthode fait appel à l’imagination. Il s’agit de se représenter une action réussie, en faisant jouer tous nos sens. En sollicitant mentalement, pendant quelques minutes, tous nos sens, la chimie du cerveau commence à changer. Les cellules se câblent et nouvelles connexions se créent, engendrant de nouvelles aptitudes motrices ou verbales.
Ce procédé de répétition mentale permet de préparer et d’approcher une tâche difficile en éliminant au passage la peur qui freine si souvent la volonté de changement. De nombreux athlètes ont recours à cette pratique pour améliorer leurs performances.
Une série de petits pas pour sculpter le mental
- Que vous ayez inconsciemment peur de l’accomplir ou qu’elle vous mette mal à l’aise, gardez en tête la tâche que vous vous fixez. Accordez-vous au moins un mois avant d’être seulement prêt à entamer le programme.
- Décidez combien de secondes, pas des minutes et encore moins des heures, par jour vous souhaitez consacrer à sculpter votre mental pour cette tâche. La répétition est essentielle
- Quand vous vous sentirez prêt, asseyez-vous u allongez-vous dans un coin tranquille et confortable et fermez les yeux
- Imaginez-vous dans une situation difficile, inconfortable, puis regardez autour de vous. Que voyez-vous ? Quel est votre environnement ? Qui sont ceux qui vous entourent ? A quoi ressemblent-ils ? Détaillez les expressions de leurs visages, leurs vêtements, leurs attitudes.
- Laissez libre cours à votre imagination en faisant appel à tous vos sens. Quels sont les sons, les odeurs autour de vous ?
- Sans bouger un seul muscle, imaginez-vous en train d’accomplir votre tâche
- Imaginez une réponse positive à votre activité
- Lorsque cet exercice sera devenu une habitude, et même une habitude agréable, vous pourrez réaliser sans effort des tâches jusque là si difficiles pour vous. N’allez pas trop vite. Prenez tout le temps nécessaire.
Exemple :
Vous savez que vous devriez manger davantage de légumes. Vous pouvez décider de consacrer quelques secondes par jour à imaginer que vous mangez des brocolis avec plaisir… Un jour, vous mangerez effectivement ces brocolis avec plaisir…
N’oubliez pas : les petites questions sont un puissant levier pour donner naissance à des idées qui vous permettront de réussir votre sculpture mentale.
Demandez-vous seulement : quel tout petit pas pourrais-je faire afin d’atteindre mon objectif ? Laissez mûrir la question pendant quelques jours ou quelques semaines. Lorsque vous obtiendrez la réponse, vous pourrez alors sculpter votre mental en vous imaginant franchir ce pas.