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Kaizen est certainement la méthode qui m’a le plus marqué, que j’utilise le plus souvent.
Je suis comme beaucoup d’un naturel paresseux. Enfin je croyais. Du coup, je prévoyais de faire bien des choses que je ne commençais jamais. Ce qui est dommage mais aussi déprimant et je m’en voulais beaucoup.
Quand j’ai appris à travailler avec la méthode Kaizen, j’ai compris que je n’étais pas feignant, pas du tout. Mais j’avais peur de la tâche au moment de la débuter et je remettais à plus tard. C’était de la peur et pas autre chose.
Depuis longtemps maintenant, et tous les jours, je pense Kaizen lorsque je dois faire quelque chose et que je bute au départ. Page blanche inquiétante, perte d’idées subites, découragement, etc..
Tous les jours, je me re-fixe un tout petit objectif et ça marche. Je démarre et souvent ne m’arrête plus. Parfois je me dis : « Tu écris juste le titre de l’article, rien de plus. Tu n’es pas obligé d’en faire plus. » ou « Tu vas juste marcher un peu ». Et je me retrouver avec plusieurs bonnes pages écrites ou 10 km dans les jambes.
C’est miraculeux pour moi et ça marche vraiment bien.
Lisez tout, essayez, parlez en moi et surtout poussez vos patients à essayer, à intégrer Kaizen dans leur vie. Un très grand objectif se réussit avec des milliers de petits pas.
Si vous pouvez en parler avec eux, demandez où ça bloque le plus, ce qui est le plus dommage. Faites leur diminuer encore et encore leur premier pas.
Pour faire du sport, ce peut-être simplement de faire son sac de sport et de le mettre près de la porte. Rien de plus, aucune obligation de plus. Si le sac est fait et posé, BRAVO ! C’est ça Kaizen.
Et bien sûr probablement ça ira plus loin.
____Fin de la zone « Spécial Coaches »___
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Kaizen !
Un petit pas peut changer votre vie…
Changer son existence de manière durable est possible mais ce n’est pas chose facile, loin s’en faut… Souvent lorsque nous voulons transformer une situation, nous optons pour des solutions radicales dont nous attendons des résultats rapides.
Ainsi, lorsque l’on veut mincir, on peut évidemment entreprendre un régime radical et supprimer sur le champ ses mets favoris. Pour épurer ses dettes, on peut décider d’entrer dans une phase d’austérité financière. Certains d’entre nous arriveront ainsi à atteindre leur objectif et pourront légitimement s’en féliciter. Mais d’autres trébucheront, leurs bonnes résolutions s’envoleront et sentiment d’échec et mal être seront alors au rendez-vous. Nous avons tous connu la faillite « d’une bonne résolution », le retour à la case départ avec la déception en plus…
Il existe un tout autre chemin : l’amélioration progressive. Facile à emprunter, il permet doucement mais sûrement d’atteindre ses objectifs. Une seule condition : poser un pied après l’autre, avancer à petits pas pour gravir la colline du succès sans essoufflement…
Cette stratégie alternative s’appelle le Kaizen, la stratégie « des petits pas »
Une philosophie toute entière contenu dans l’adage de Lao-tseu : « Même un voyage de mille kilomètres commence par un premier pas ».
Autrement dit, un changement mineur dans les habitudes aide l’esprit à circonscrire la peur qui bloque succès et créativité.
Le kaizen, voie agréable et efficace pour atteindre un objectif, constitue aussi un défi : il s’agit d’affronter le quotidien en cherchant chaque jour à l’améliorer.
Pourquoi le Kaizen marche ?
Tous les changements, même positifs, génèrent de l’anxiété. C’est la raison pour laquelle, nos efforts pour changer de comportement échouent, car ils ne font qu’aggraver notre peur du changement. En adoptant la stratégie « des petits pas » on désarme l’angoisse et on stimule la créativité.
Lorsque l’anxiété s’installe, elle peut paralyser la créativité, geler les situations et faire fuir le succès. Bien souvent, ce que j’ai à faire me paralyse, c’est trop ! Trop difficile, trop long à faire, trop ,n’importe quoi et je fuis.
Je procrastine très facilement 🙂 En fait j’ai peur de ce que j’ai à faire.
J’ai perdu beaucoup de temps avec ça jusqu’à Kaizen !!
Le fonctionnement du cerveau
Pendant quatre à cinq millions d’années, contrairement à nos autres organes essentiels comme le cœur, le foie, les reins qui sont restés à peu près identiques au fil de l’évolution humaine, le cerveau a subi de grandes transformations.
Aujourd’hui, nous possédons trois cerveaux séparés : l’un des plus grands défis pour l’homme est certainement de réussir à établir des relations harmonieuses entre ces trois univers cérébraux.
Bref rappel anatomique
Dans la réalité c’est un peu plus compliqué mais ce schéma permet de bien comprendre. Actuellement en neurosciences, on considère que les processus (surtout les émotions) sont plus épars partout dans le cerveau. Mais ce n’est pas grave pour comprendre le processus.
Dans la zone inférieure du cerveau se trouve le tronc cérébral. Vieux d’environ 500 millions d’années, il a reçu le nom de « cerveau reptilien ». C’est lui qui nous réveille le matin, nous envoie au lit le soir et rappelle à notre cœur de continuer à battre.
Au dessus du tronc cérébral, se trouve le cerveau central ou limbique. Il date d’environ 300 millions d’années et nous le partageons avec tous les mammifères. Il régule la température du corps, abrite nos émotions, gouverne nos réactions de fuite ou de combat face au danger.
La troisième partie du cerveau est le cortex. Apparu voilà 100 millions d’années, il enveloppe le reste de notre cerveau et c’est lui le responsable des miracles de l’intelligence humaine : civilisation, arts, sciences, musique, nous lui devons tout. C’est dans le cortex que prennent place les pensées et les impulsions créatrices et c’est à lui, encore, que nous devons faire appel pour opérer un changement ou démarrer un projet.
Cependant ces trois cerveaux ne s’harmonisent pas toujours.
- Lorsque la part rationnelle de nous-mêmes nous invite à perdre du poids, une autre nous pousse à avaler un sachet de chips en quelques minutes.
- Lorsque nous voulons rédiger un texte issu de notre imagination nous nous retrouvons devant une page banche, incapable d’aligner trois mots… L’inspiration a disparu.
Chaque fois que notre désir de changement connaît un blocage, nous pouvons en accuser notre cerveau limbique, nos émotions.
C’est chez lui que se loge l’amygdale, essentielle à notre survie car elle génère les réactions de fuite ou de combat ou d’immobilité, un mécanisme d’alerte commun à tous les mammifères. Elle commande à certaines parties de notre corps de réagir face à une situation de péril immédiat, et, pour cela, elle peut ralentir ou stopper les pensées rationnelles et créatives susceptibles d’interférer avec la nécessité physique vitale de fuir ou de combattre.
Ces stimuli possèdent une réelle et évidente signification.
Si un lion nous poursuit, le cerveau doit nous faire comprendre qu’il n’y a pas de temps à perdre à réfléchir à la question. Il interrompt tout simplement les fonctions non essentielles telles que la digestion, les pulsions sexuelles, les pensées rationnelles. Ainsi libéré, le corps peut s’engager tout entier dans l’action.
Autrefois, puisque nous n’étions pas capables de courir très vite, que nous ne possédions pas la force de certains prédateurs, ni leur vue aiguisée, ni leur odorat, cette conscience du danger était vitale.
De nos jours encore, la réponse fuir ou combattre demeure capitale. Si une voiture emprunte à contresens l’autoroute et roule dans notre direction, nous ne penserons qu’à une chose : l’éviter. Si nous nous retrouvons dans un immeuble en flammes, seule comptera la nécessité de s’en échapper.
Le problème que pose l’amygdale, avec sa réponse « fuir ou combattre », c’est qu’elle déclenche le signal d’alarme chaque fois que vous faisons un écart dans notre routine rassurante. Le cerveau est ainsi conçu que tout défi, tout imprévu, ou tout désir de changement provoque en nous un certain degré de peur.
Lorsque le défi consiste dans un nouvel emploi et la rencontre d’un inconnu, l’amygdale avertit notre organisme de se préparer à l’action et, de ce fait, l’accès à notre cortex est limité, voire parfois court-circuité.
Ainsi, plus nous savons de défi important, plus nous avons peur et craignons de décevoir les autres et, avant tout, nous-mêmes. Plus moyen de se concentrer, de trouver en nous des directives claires et le courage d’avancer…
- Ainsi plus le but à atteindre est important, plus la peur est grande et plus l’accès au cortex est diminué, d’où l’échec.
- En revanche, plus le but est modeste, plus la peur est évacuée et donc le cortex impliqué d’où le succès.
Pour la plupart des êtres humains, les enjeux de la vie suscitent angoisse et manque de confiance en soi, exactement comme c’était le cas pour nos ancêtres, dans la jungle ou la savane. S’ils voulaient survivre, ils devaient éviter le lion plutôt que de l’affronter.
Les situations de stress engendrent peur et désir de fuite, notre créativité et notre détermination s’évanouissent alors au moment où nous en avons le plus besoin.
Au lieu de passer des années en analyse à chercher pourquoi nos ambitions nous paralysent, nous pouvons en appliquant la philosophie du Kaizen et sa méthode plus douce, dominer nos peurs pas à pas et retrouver l’envie de créer et d’entreprendre.
Tandis que nous accumulons les petits pas, le cortex se met au travail et le cerveau initie un « logiciel » pour programmer le changement désiré, établissant de nouveaux circuits nerveux, construisant de nouvelles habitudes…
Résumé : Le cerveau humain est programmé pour résister au changement. Face à la peur, il ne propose qu’une alternative : fuir ou combattre. Pourtant, rien qu’avec de petits pas, de petites actions, il est possible de « recâbler » le système nerveux et de lever le blocage qui paralyse enthousiasme et créativité.
Faites de petites actions
En accomplissant de petits pas en apparence insignifiants ou même risibles, en faisant de petites actions quotidiennes, vous franchirez tous les obstacles qui paralysent votre vie. Lentement, sans effort, vous cultiverez le goût du succès durable et établirez un itinéraire permanent vers le changement.
Vous allez maintenant passer à l’action mais à « de petites actions ». En effet, les grandes actions téméraires sont souvent vouées à l’échec. Mieux vaut donc aller doucement…
- Vous voulez arrêter les dépenses inconsidérées : supprimez un achat de votre liste de courses avant de passer à la caisse.
- Vous voulez commencer un programme d’exercices physiques : tenez-vous seulement sur le tapis de gymnastique quelques minutes chaque matin.
Les petites actions prennent peu de temps et d’argent mais vous apportent de grandes satisfactions. Les petites actions rusent avec votre cerveau en s’introduisant au cœur même de son fonctionnement. Le changement est si dérisoire qu’il ne crée pas de sentiment de peur et donc de blocage.
De petites actions pour de grands changements
De petites actions mènent souvent à une transformation étonnamment rapide. Une première action en amène une seconde, puis une troisième jusqu’à ce que vous arriviez à atteindre votre objectif. Ces petites actions, ces petits pas permettent de surmonter notre résistance initiale au changement.
A chaque début d’année, à chaque rentrée scolaire, nous prenons tous de bonnes résolutions… que nous ne tenons pas ! Nous n’arrivons pas à opérer ces réformes brutales et massives que nous tentons de nous imposer comme, perdre du poids, gérer notre stress au quotidien… Alors qu’une toute petite action au départ permet ensuite d’entreprendre de grandes choses.
De tout petits changements positifs peuvent avoir un impact surprenant sur votre bien être. Ainsi, pour une personne en surpoids, une perte de poids de 10 % éloigne durablement les risques de diabète, d’hypertension et d’apnée du sommeil.
Même ces petites actions peuvent rencontrer parfois de fortes résistances. Dans ce cas n’abandonnez pas ! Essayez plutôt de réduire encore vos petits pas, vos petites actions. N’oubliez pas, le but est de contourner la peur et de rendre les pas si petits que vous ne remarquerez même pas l’effort requis. Votre esprit prendra alors le relais, et surmontera les obstacles pour vous permettre d’atteindre votre objectif.
Parfois, le changement se fait lentement, alors soyez obstiné…
Exemple de petites actions…
Résolution : Je voulais refaire du sport. Une époque où j’étais vraiment devenu lourd et sans souffle.
Décision : Je vais aller courir au Parc
Peur : Des « supers » sportifs courent partout et je ne m’en sens pas du tout capable. Retour maison ?
Petite action minuscule : Je vais simplement marcher avec mon chien. Tant pis si c’est ridicule ! 500 m à peine, doucement. Un vrai pépére !
Conséquence : Premier jour, petite promenade agréable. J’en ai un bon souvenir. J’y retourne. Promenade plus longue. Quelques jours ensuite. J’essaye de trottiner un peu. Je vous assure, à peine quelques enjambées. Ridicule ! Amusant aussi.
Quelques semaines plus tard : VERIDIQUE ! Je courrais les 3 ou 4 km du parc, avec mon chien toujours. C’est lui qui me freinait plutôt. Et j’étais SUPER étonné de faire cette course.
Etc, etc .. La petite action doit être si petite qu’elle est est ridicule et donc on la fait de suite. En veillant à ce que votre première petite action soit vraiment une toute petite action, vous mettrez de votre côté toutes les chances de succès.
A vous de jouer, à tout moment et pour toutes actions où ça bloque. C’est à dire tous les jours !