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Le Stress est sous-estimé. C’est un poison permanent instillé en nos cellules et qui fera prendre de mauvaises décisions. Or toute cette formation est faite pour déterminer le futur souhaité et automatiquement prendre les bonnes décisions qui y mènera. Le stress, s’il existe pour la personne, sera un perturbateur constant.

D’une manière générale pendant ces 3 premières semaines, j’insiste sur ce qui va calmer, relaxer la personne. C’est bien évidemment voulu, ce n’est pas anecdotique.

Respiration, sommeil, pas (trop) de stress vont permettre de retrouver ses bases et d’avancer à nouveau.

Si vous avez des personnes qui ont perdu leur travail, qui sont désorientées dans le monde « Post-Covid », vous aurez des personnes très stressées. Respirant mal, dormant mal. Il faut traiter le terrain, la base pour qu’elles puissent se concentrer sur leur futur et progressivement le mettre en place par de bonnes décisions.

Une métaphore : Quand il y a le feu, on éteint d’abord le feu AVANT de préparer le déjeuner ou de soigner ses fleurs dans cette image. Ici le feu, c’est l’agitation mentale, les peurs et donc le stress.

Faites simplement comprendre que ces 3 sessions sur la respiration, le sommeil et le stress sont des sessions très importantes.

De plus ce sont des sortes de thermomètres qui peuvent vous renseigner de suite sur l’état de tranquillité mentale ou non. On voit la personne respirer si on peut l’avoir en RDV (respiration trop haute = peur), on peut demander comment elle dort (surtout sans médicaments), on peut estimer le stress avec l’échelle de Holmes.

C’est très utile pour savoir où en est cette personne, immédiatement avec un minimum de questions. Comme si vous étiez un médecin chinois qui prend les pouls différents et fait ainsi sans trop parler, sans analyses compliquées, une partie de son diagnostic.

Je donne de nombreux moyens de réduire le stress. Faire simplement cette formation en envisageant un meilleur futur est un des meilleurs moyens mais certaines plantes et le Magnésium en particulier peuvent être fortement conseillés.

____Fin de la zone « Spécial Coaches »___

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Le Stress

« La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent »
Albert Einstein

Le Stress actuellement

 Le stress est un facteur important pour aider un virus à se répliquer et à causer des dommages.

 Plus le stress est fort, plus le système immunitaire est faible. Lorsque le système immunitaire doit entrer en action afin d’atténuer les symptômes mentaux et physiques dus au stress sur le corps, cela laisse le corps sans défense et les virus profitent immédiatement de cette opportunité. En d’autres termes, les gens tomberont malades simplement à cause d’un stress excessif.

Le chômage provoque le stress, la peur provoque le stress, les problèmes financiers provoquent le stress, les agents étrangers sous forme de vaccins provoquent le stress, la faim provoque le stress, l’inquiétude, l’isolement et le manque d’activité physique provoquent le stress, l’auto-emprisonnement provoque le stress et tous les problèmes dus à ces facteurs provoquent un stress extrême.

De plus, le port d’un masque provoque un stress immédiat pour le corps en raison de la restriction du flux d’air, et toute personne ayant un système immunitaire affaibli ou ayant des problèmes respiratoires quels qu’ils soient, est très susceptible de subir des dommages dans ces circonstances.

Comment débute le stress ?

Autrefois, il y a bien longtemps le stress n’était que la préparation du corps au combat, à la fuite. L’augmentation de la fréquence cardiaque, de la respiration, l’accélération des réflexes, la tension musculaire, tous ces signes sont la préparation à l’affrontement ou à la fuite. Il y a libération d’adrénaline dans le sang. Normalement, la situation revenait rapidement à la normale, du moins si on n’était pas battu et mangé.

Mais aujourd’hui le stress peut être diffus, prolongé, constant. Le corps n’est pas vraiment fait pour la vie moderne. Et aujourd’hui on peut cumuler les sources de petits stress permanents.

Savez vous ce qu’est exactement ce stress ?

Le stress est une réaction normale de notre organisme à un changement ou à un événement inhabituel.

Notre vision de monde est perturbée quand il y a inadéquation entre ce que nous faisons et le résultat prévu ou lorsque vous êtes confronté à une situation devant laquelle vous ne savez pas réagir. Ainsi le stress peut naître d’un événement heureux ou malheureux, agréable ou désagréable : c’est la notion de changement, de nouveauté qui est importante, qui déclenche la réaction de stress.

C’est le médecin Hans SEYLE qui l’a découvert en 1936 et qui, en fait, en a surtout découvert les troubles qu’il provoque. Le nom scientifique est le syndrome général d’adaptation, SGA.

Deux éléments sont présents dans le stress : une stimulation ou agression et la réponse de l’organisme à cette agression.

  • La stimulation peut être physique (coup, blessure, peur mais aussi caresse ou baiser), psychologique, émotionnelle (frustration, peur mais aussi joie ou amour), sensorielle (froid, chaud, bruit mais aussi musique ou parfum).
  • La réaction de l’organisme est biologique, parfaitement automatique, non spécifique c’est à dire que ce sera la même réaction que la stimulation soit heureuse (amour naissant) ou malheureuse (perte d’un être cher).

Le SGA (syndrome général d’adaptation) se déroule en trois phases :

 

Donc si le stress (et le SGA) est tout à fait normalement présent dans notre vie, ce qui est dangereux, mortellement dangereux c’est la prolongation de ce stress (ou l’accumulation de divers stress différents et successifs) au-delà de ce que l’organisme peut supporter sur de longues périodes.

Quelle est la réaction biologique au stress ?

Ce sont des réactions inconscientes, innées qui proviennent de la longue évolution de l’homme, en fait des réactions bien adaptées à la vie sauvage, primitive. C’est pourquoi les inductions hypnotiques, voire la vraie respiration abdominale et/ou un bon sommeil, qui permettent de reprogrammer des processus inconscient vont être efficaces.

Phase 1 : Face à une agression, le cerveau envoie un message, via le système nerveux à une glande située au-dessus du rein, la médullosurrénale. C’est elle qui secrète l’adrénaline qui sera libérée dans le sang. Son rôle est de préparer le corps à l’action en augmentant l’apport d’oxygène au cerveau et aux muscles. Il y a aussi baisse de la température du corps, accélération du rythme cardiaque, augmentation brève du taux de glycémie et d’acidité gastrique. C’est une réaction utile qui permet d’attaquer ou de fuir, une réponse rapide pour le court terme qui n’est pas prévue pour un stress qui se prolonge.

Phase 2 : Lorsque l’agression se prolonge, l’hypophyse, par voie sanguine, donne l’ordre à la glande corticosurrénale, elle aussi au dessus du rein, de secréter une autre hormone, le cortisol, chargé de stimuler la synthèse des sucres afin de d’aider l’organisme à tenir l’effort. C’est une réponse d’endurance pour le long terme. Les systèmes de défense de l’organisme se mobilisent, produisant une grande quantité d’anticorps, l’activité métabolique est plus intense.

Ces deux réactions sont prévues pour des actions physiques et des situations de crise rapidement solutionnées. Or notre vie moderne nous soumet à des stress sur de longues périodes et, surtout, dans des situations où ni la fuite ni l’attaque physique ne sont possibles.

Ces hormones se fabriquent en permanence, ne s’éliminent plus et deviennent des poisons mortels. Des ulcères peuvent survenir, des crises d’hypoglycémie apparaissent et l’encéphale (qui a besoin constamment de sucre) commence à en souffrir. Des modifications cardio-vasculaires produisent de l’hypertension, des fonctions importantes comme la croissance chez les enfants ou la reproduction, la libido chez les adultes peuvent être inhibées.

Phase 3 : Lorsque la situation est normale, ces hormones poussent à l’action en laissant de coté le cerveau limbique, la réflexion est coupée, l’action est privilégiée. Mais lorsque la situation se dégrade, la machine s’emballe. Le taux d’hormones est trop longtemps élevé, il y a autodestruction de neuro-récepteurs.

Ce qui est particulièrement grave alors, c’est que si la situation se calme, apparaît alors une sensation de manque d’adrénaline. La personne a l’impression que la vie devient fade, vide et se met à rechercher son stress devenu comme une drogue. Les niveaux remontent et la destruction repart, les seuils de détection des hormones montent encore plus et le cycle vicieux est en marche. Non seulement la personne est stressée mais elle en redemande. Progressivement il y a mort des neurones, un hyper vieillissement prématuré se met en place.

Le stress est un décalage entre perception et réaction

Le stress peut  être défini comme un décalage pour un individu entre sa perception de la difficulté d’une situation et sa perception de ses capacités de contrôle de cette situation. On pourrait aussi dire un décalage entre la demande qu’il pense nécessaire pour cette situation et les ressources qu’il pense avoir pour y répondre.

L’avantage de cette définition c’est de prendre en compte la perception de chacun. Une situation paraîtra en effet stressante à l’un et bien anodine à un autre. Tout dépend des perceptions et des ressources. Un autre point mis ainsi en lumière est que si la demande et les ressources s’équilibrent, le stress disparaît. Les sportifs parlent d’une aptitude au défi.

Regardons le schéma suivant avec ses deux axes.

L’axe vertical représente la perception de la demande face à une situation c’est à dire les niveaux d’exigences psychologiques correspondant à la difficulté perçue face à une situation.

L’axe horizontal représente la mobilisation des niveaux des ressources mises en œuvre pour répondre à cette situation, c’est à dire aux possibilités de contrôle de la personne.

Il y a 5 zones :

  • La zone de panique qui fait apparaître le stress de surpression. La difficulté de la situation apparaît insurmontable avec les ressources mobilisables. Il y a abattement, voire « trou noir » c’est à dire que le cortex débranche pendant un temps la conscience. C’est l’étudiant devant sa copie d’examen, le nouveau promu qui doit soudainement diriger une équipe, le sportif qui s’est donné un défi trop élevé.
  • La zone de défi qui fait apparaître un stress fort mais raisonnable. Il y a possibilité d’échec, de risques mais si ces échecs et risques sont acceptés comme nécessité de progrès, il est possible d’y vivre un temps assez court.
  • La zone de performance crée aussi un stress positif contrôlé. Il y a gestion de la motivation, équilibre entre demande et ressources, créativité. C’est un état très heureux souvent, souhaitable.
  • La zone de maîtrise suscite également un stress positif. Du fait qu’elle se rapproche de la dernière zone de routine, elle commence à être trop confortable pour être passionnante mais elle est une base de repli nécessaire à un bien être, une certitude, une confiance en soi. Si elle n’existe pas, la personne se plaindra d’être toujours sollicitée, toujours trop au maximum.
  • La zone de routine est par contre marquée par un stress de sous-pression. L’ennui apparaît, la motivation tombe, il y a désengagement. Si la personne est dans cette zone par son propre fait c’est peut être par peur de s’engager, de gagner, par manque de confiance. Comme aucun défi n’est alors relevé, le manque de confiance ne peut que grandir et c’est un cercle vicieux particulier qui se met en place. Si la personne est obligée de rester dans cette zone (cadre au placard, élève considéré comme un cancre), il y a démotivation, manque de concentration, dépression.

Grâce à ce schéma vous pouvez sans doute mieux comprendre les différents stress que vous avez vécus.

Vous pouvez également vous demandez à quel niveau vous aimez le plus vivre. Ces niveaux peuvent être dynamiques, par exemple « maîtrise au travail » et « défi le WE au foot » !

Ce qui est important aussi c’est d’éviter les deux cercles vicieux de la panique et de la routine. Dans ces deux cas les échecs viennent sans cesse maintenir le stress négatif.

Examinons le stress de sur-pression. Il peut y avoir :

  • Augmentation anormale de la demande. La personne s’est donné des objectifs trop difficiles, trop rapprochés dans le temps. Il peut être utile de se demander qui a donné les objectifs (soi même ou un supérieur hiérarchique), pourquoi (cela paraissait possible à cause d’une action extraordinaire, d’une absence d’alternative,…). Mais il se peut aussi qu’il ne s’agisse que d’une distorsion de la réalité. La personne est anxieuse et voit une demande forte alors qu’elle est modérée, elle se met une obligation morale de réussir sans échec, elle a une croyance irréelle et négative qui rend impossible la bonne réalisation de l’objectif. Elle peut aussi transposer des situations de stress dues à d’autres activités (privé vers professionnel ou l’inverse).
  • Désactivation temporaire des ressources. La personne pense, à tort ou à raison, que la demande est trop forte et perd tous ces moyens. C’est le trou complet et, évidemment, ensuite la spirale des échecs et des croyances négatives.

Dans ce cas il faut rapidement se demander si la demande est réellement si forte que la personne se l’imagine, est ce qu’il n’y a pas eu déjà une telle situation, comment cette situation a alors été maîtrisée, ou, au pire, qu’est ce qu’il a bien peu arriver de pire dans cet échec, est ce qu’il y a plus grave que ne pas réussir cela ?

Si nécessaire il faudra peut être laisser tomber cette demande exagérée ou alors augmenter ses ressources par exemple en demandant une aide, en se formant, etc.

Le stress de sous-pression est tout autant négatif et doit faire l’objet également d’une vérification tranquille de cette inadéquation entre la demande et les ressources. Doit on changer de travail, se redonner confiance, se redonner un nouvel objectif, etc.

Il va de soi que vos objectifs doivent être examinés en rapport à ces zones et, pour bien faire, se trouver dans les zones de stress positif !

Quel est votre niveau de stress actuellement ?

Il y a une échelle dite de Holmes et Rahe.

Vous pouvez la télécharger ici : Echelle-de-Holmes-et-Rahe Vous pouvez faire votre total et vérifiez votre niveau actuel.

Interprétation :

La liste ci-dessus est une échelle typique permettant de mesurer les répercussions des changements survenant dans l’existence.

Faites le total des points obtenus pour tous les événements survenus dans votre vie pendant la dernière année écoulée.

  • Si votre total est inférieur à 150, votre situation est comparable à celle de la moyenne de la population et vos risques de contracter une maladie grave sont d’environ 30% (ou moins).
  • Si votre total est entre 150 et 300, vous courez environ 50% de risques d’être sujet à une maladie.
  • Si vous dépassez 300 points, vous avez 80 / 90% de risques

Il faut impérativement stopper le cycle et c’est difficile car la conscience en est la plupart du temps bien incapable. Ce sont les cas qui mènent aux réelles maladies, le Burn Out, le Karoshi japonais c’est à dire la mort au travail. Ces cas graves présentent tous une aplasie surrénalienne, leurs glandes surrénales sont complètement détruites.

Vos symptômes du stress ?

On trouvera :

  • des signes physiques comme des troubles de la mémoire, du sommeil, des troubles de l’alimentation, boulimie, anorexie, des migraines, des troubles cardiovasculaires éventuellement graves comme l’infarctus ou l’hypertension, des allergies, des problèmes digestifs, ulcères, coliques, constipation, des symptômes spasmophiliques, des troubles sexuels dont l’impuissance la perte de libido, des mal de dos, des fatigues profondes des crampes, …
  • des signes émotionnels comme des crises d’angoisse, de l’irritabilité, des états dépressifs, de l’apathie, des états sans motivations, de la perte de confiance en soi, de la tristesse, des sentiments d’échecs et d’impuissance, de l’hyperémotivité, …
  • des signes comportementaux comme une consommation élevée d’alcool, de tabac, de sucreries ou autres drogues, des comportements autodestructeurs, dangereux au volant par exemple, des achats inconsidérés, ou un travail excessif, …
  • des signes sociaux comme l’isolement, le désintérêt, le détachement, les erreurs, les retards, l’augmentation des conflits de toutes sortes, …
  • des pertes de sens, perte des valeurs, des sentiments de vide et d’inutilité, des sentiments que la vie n’a pas de raison d’être vécue, des tentatives de suicide, …

Bref bien des symptômes beaucoup trop fréquents aujourd’hui et qui doivent être écoutés rapidement pour ne pas dégénérer en réelle maladie.

Les signes précoces annoncent les signes avancés et ceux ci annoncent à leur tour les maladies. Par exemple la fatigue mentale annonce le mal aux yeux, la lourdeur de tête qui annonce la migraine. Les idées noires précédent les insomnies, l’isolement et si on ne réagit pas une vraie dépression survient.

Supprimer le stress excessif est possible

Il faut accorder à son corps des périodes de repos et de distraction. Faire du sport est excellent.

Les personnes qui font du sport présentent une réponse faible aux situations de stress : elles ont tendance à sécréter moins d’adrénaline que les sédentaires. Le sport étant un facteur de stress pour le corps, des séances répétées agiraient comme des «vaccins» et augmenteraient les capacités du sportif à faire face aux autres formes de stress.

D’après le docteur Farquhar, de l’Université de Stanford, «il semble que les neuro-hormones soient modifiées par l’activité physique, ce qui peut se traduire par un changement psychique. Après l’exercice, les muscles sont aussi décontractés que si l’on avait administré une dose de tranquillisant. Le niveau de contraction musculaire est un indice majeur du niveau de tension psychique.»

On a montré que l’exercice physique se traduit par une augmentation du tryptophane cérébral, donc de la sérotonine, dont on connaît les effets relaxants.

Respirer abdominal est vital, bien dormir est fondamental, les inductions hypnotiques sont formidables aussi d’autant qu’elles vous détendent en même temps que votre esprit envisage d’autres solutions plus intéressantes. Donc vous avez maintenant beaucoup d’outils. Utilisez-les !

Se concentrer sur l’avenir désiré est très important aussi pour sortir, au moins en pensée, des problèmes quotidiens. Penser, imaginer et savoir que le futur sera meilleur, que vous pouvez le créer est une grande source de bonheur et de calme. Vos images collectionnées aussi. Car sachez que le cerveau ne connait la réalité que par vos sens, par les images sensorielles que vous lui donnez. Réalité ou imagination ont le même effet émotionnel.

Être sur une plage merveilleuse ou y penser très fort est identique pour le cerveau et donc le corps. On vérifie ça tous les jours en hypnose et parfois c’est en rêve dont on se rappelle avec les émotions heureuses.

Il y a des produits naturels utiles aussi :

Le ginseng

Il stimule le système immunitaire et tonifie les personnes affaiblies et fatiguées. En cure de 15 jours à 1 mois, il permet de tonifier l’organisme, d’améliorer la résistance aux différents stress et d’augmenter la concentration et le bien-être en général.

La rhodiole (appelée le Ginseng européen)

Elle permet de stimuler les fonctions cognitives en période de stress et de fatigue. Cette plante atténue l’anxiété. Quelle dose ? Dans les études ont été testés 350 à 700 mg par jour, de préférence le matin à jeun ou une demi-heure avant le déjeuner, d’un extrait de Rhodiola rosea standardisé au minimum à 3 % de rosavine et 1 % de salidrosides, les deux substances actives.

Le ginkgo biloba

Il active les voies du GABA et agit comme anxiolytique chez les patients souffrant de trouble anxieux généralisé. Son effet est similaire et parfois même supérieur aux médicaments tels que les benzodiazépines.

D’autres plantes peuvent présenter un intérêt pour lutter contre le stress, mais avec des effets moindres. C’est le cas de la valériane, le griffonia, l’aubépine.

Le magnésium

C’est le quatrième minéral le plus répandu dans l’organisme, il intervient dans plus de 300 réactions métaboliques et notamment dans le bon fonctionnement des systèmes musculaires et nerveux, la production d’énergie, la santé immunitaire et la santé osseuse. Le magnésium contribue à la transmission nerveuse et à la relaxation musculaire après la contraction, ce qui est vital pour la fonction cardiaque. Et c’est justement parce qu’il joue un rôle important dans de nombreuses réactions de l’organisme qu’il est aussi un élément important dans la prévention de certaines maladies et plus globalement dans notre santé.

Le magnésium et le stress sont liés dans une sorte de cercle vicieux : alors que le stress diminue le taux de magnésium, une déficience en magnésium peut exacerber les symptômes du stress !

C’est parce qu’il diminue les sécrétions des hormones et des messagers chimiques du stress, et notamment qu’il régule la montée du cortisol, que le magnésium est capable de réduire les manifestations physiques du stress (tensions musculaires, palpitations).

Les déficits en magnésium peuvent contribuer à un sentiment de stress physique et mental, notamment chez les personnes qui retiennent moins bien le magnésium pour des raisons génétiques. Cela représente environ une personne sur cinq.

Les besoins en magnésium varient en fonction de l’âge et du sexe. Les apports nutritionnels conseillés en magnésium sont de 6 mg par kilo de poids corporel et par jour. Etant donné que le stress chronique peut être à l’origine d’une carence en magnésium, il est essentiel d’adopter dans un premier temps une alimentation optimale pour couvrir les besoins souvent accrus pendant les périodes de stress, tout en optant pour une supplémentation en magnésium.

Les légumes verts, les fruits oléagineux, les légumes secs, les céréales complètes, le chocolat et certaines eaux minérales sont de bonnes sources de magnésium

La biodisponibilité du magnésium est améliorée par la vitamine B6 ou la taurine (et la vitamine D).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le stress peut  être défini comme un décalage pour un individu entre sa perception de la difficulté d’une situation et sa perception de ses capacités de contrôle de cette situation. On pourrait aussi dire un décalage entre la demande qu’il pense nécessaire pour cette situation et les ressources qu’il pense avoir pour y répondre.

 

L’avantage de cette définition c’est de prendre en compte la perception de chacun. Une situation paraîtra en effet stressante à l’un et bien anodine à un autre. Tout dépend des perceptions et des ressources. Un autre point mis ainsi en lumière est que si la demande et les ressources s’équilibrent, le stress disparaît. Les sportifs parlent d’une aptitude au défi.

 

Regardons le schéma suivant avec ses deux axes.

 

L’axe vertical représente la perception de la demande face à une situation c’est à dire les niveaux d’exigences psychologiques correspondant à la difficulté perçue face à une situation.

 

L’axe horizontal représente la mobilisation des niveaux des ressources mises en œuvre pour répondre à cette situation, c’est à dire aux possibilités de contrôle de la personne.

 

Il y a 5 zones :

 

  • La zone de panique qui fait apparaître le stress de surpression. La difficulté de la situation apparaît insurmontable avec les ressources mobilisables. Il y a abattement, voire « trou noir » c’est à dire que le cortex débranche pendant un temps la conscience. C’est l’étudiant devant sa copie d’examen, le nouveau promu qui doit soudainement diriger une équipe, le sportif qui s’est donné un défi trop élevé.
  • La zone de défi qui fait apparaître un stress fort mais raisonnable. Il y a possibilité d’échec, de risques mais si ces échecs et risques sont acceptés comme nécessité de progrès, il est possible d’y vivre un temps assez court.
  • La zone de performance crée aussi un stress positif contrôlé. Il y a gestion de la motivation, équilibre entre demande et ressources, créativité. C’est un état très heureux souvent, souhaitable.
  • La zone de maîtrise suscite également un stress positif. Du fait qu’elle se rapproche de la dernière zone de routine, elle commence à être trop confortable pour être passionnante mais elle est une base de repli nécessaire à un bien être, une certitude, une confiance en soi. Si elle n’existe pas, la personne se plaindra d’être toujours sollicitée, toujours trop au maximum.
  • La zone de routine est par contre marquée par un stress de sous-pression. L’ennui apparaît, la motivation tombe, il y a désengagement. Si la personne est dans cette zone par son propre fait c’est peut être par peur de s’engager, de gagner, par manque de confiance. Comme aucun défi n’est alors relevé, le manque de confiance ne peut que grandir et c’est un cercle vicieux particulier qui se met en place. Si la personne est obligée de rester dans cette zone (cadre au placard, élève considéré comme un cancre), il y a démotivation, manque de concentration, dépression.

 

 

Grâce à ce schéma vous pouvez sans doute mieux comprendre les différents stress que vous avez vécus.

Vous pouvez également vous demandez à quel niveau vous aimez le plus vivre. Ces niveaux peuvent être dynamiques, par exemple « maîtrise au travail » et « défi le WE au foot » !

 

 

Ce qui est important aussi c’est d’éviter les deux cercles vicieux de la panique et de la routine. Dans ces deux cas les échecs viennent sans cesse maintenir le stress négatif.

 

 

 

Examinons le stress de sur-pression. Il peut y avoir :

 

  • Augmentation anormale de la demande. La personne s’est donné des objectifs trop difficiles, trop rapprochés dans le temps. Il peut être utile de se demander qui a donné les objectifs (soi même ou un supérieur hiérarchique), pourquoi (cela paraissait possible à cause d’une action extraordinaire, d’une absence d’alternative,…). Mais il se peut aussi qu’il ne s’agisse que d’une distorsion de la réalité. La personne est anxieuse et voit une demande forte alors qu’elle est modéré, elle se met une obligation morale de réussir sans échec, elle a une croyance irréelle et négative qui rend impossible la bonne réalisation de l’objectif. Elle peut aussi transposer des situations de stress dues à d’autres activités (privé vers professionnel ou l’inverse).
  • Désactivation temporaire des ressources. La personne pense, à tort ou à raison, que la demande est trop forte et perd tous ces moyens. C’est le trou complet et, évidemment, ensuite la spirale des échecs et des croyances négatives.

 

Dans ce cas il faut rapidement se demander si la demande est réellement si forte que la personne se l’imagine, est ce qu’il n’y a pas eu déjà une telle situation, comment cette situation a alors été maîtrisée, ou, au pire, qu’est ce qu’il a bien peu arriver de pire dans cet échec, est ce qu’il y a plus grave que ne pas réussir cela ?

Si nécessaire il faudra peut être laisser tomber cette demande exagérée ou alors augmenter ses ressources par exemple en demandant une aide, en se formant, etc.

 

 

Le stress de sous-pression est tout autant négatif et doit faire l’objet également d’une vérification tranquille de cette inadéquation entre la demande et les ressources.

 

Doit on changer de travail, se redonner confiance, se redonner un nouvel objectif, etc.

 

Il va de soi que vos objectifs doivent être examinés en rapport à ces zones et, pour bien faire, se trouver dans les zones de stress positif !

 

 

Il faut impérativement stopper le cycle et c’est difficile car la conscience en est la plupart du temps bien incapable. Ce sont les cas qui mènent aux réelles maladies, le Burn Out, le Karoshi japonais c’est à dire la mort au travail. Ces cas graves présentent tous une aplasie surrénalienne, leurs glandes surrénales sont complètement détruites. Sans aller si loin, quels sont les symptômes à déceler du stress ?

 

On trouvera :

des signes physiques comme des troubles de la mémoire, du sommeil, des troubles de l’alimentation, boulimie, anorexie, des migraines, des troubles cardiovasculaires éventuellement graves comme l’infarctus ou l’hypertension, des allergies, des problèmes digestifs, ulcères, coliques, constipation, des symptômes spasmophiliques, des troubles sexuels dont l’impuissance la perte de libido, des mal de dos, des fatigues profondes des crampes, …

– des signes émotionnels comme des crises d’angoisse, de l’irritabilité, des états dépressifs, de l’apathie, des états sans motivations, de la perte de confiance en soi, de la tristesse, des sentiments d’échecs et d’impuissance, de l’hyperémotivité, …

– des signes comportementaux comme une consommation élevée d’alcool, de tabac, de sucreries ou autres drogues, des comportements autodestructeurs, dangereux au volant par exemple, des achats inconsidérés, ou un travail excessif, …

– des signes sociaux comme l’isolement, le désintérêt, le détachement, les erreurs, les retards, l’augmentation des conflits de toutes sortes, …

– des pertes de sens, perte des valeurs, des sentiments de vide et d’inutilité, des sentiments que la vie n’a pas de raison d’être vécue, des tentatives de suicide, …

Bref bien des symptômes beaucoup trop fréquents aujourd’hui et qui doivent être écoutés rapidement pour ne pas dégénérer en réelle maladie.

Les signes précoces annoncent les signes avancés et ceux ci annoncent à leur tour les maladies. Par exemple la fatigue mentale annonce le mal aux yeux, la lourdeur de tête qui annonce la migraine. Les idées noires précédent les insomnies, l’isolement et si on ne réagit pas une vraie dépression survient.

 

Il faut accorder à son corps des périodes de repos et de distraction. Faire du sport est excellent. Respirer abdominal est vital, la Cohérence Cardiaque est fondamentale, l’EFT peut aussi vous aider à faire face, les inductions sont formidables aussi d’autant qu’elles vous détendent en même temps que votre esprit envisage d’autres solutions plus intéressantes. Donc vous avez maintenant beaucoup d’outils. Utilisez-les !