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Votre soutien et votre suivi doivent être fort pour que la personne suivie fasse le travail. Ce n’est pas difficile certes mais il faut regarder les choses en face ce qui est délicat parfois. Il est plus facile de passer outre et de tourner la page.

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Hypnose

https://vimeo.com/420585343/e014578039

____Fin de la zone « Spécial Coaches »___

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Wu Wei ou comment se conduire dans la vie

Tout ce programme consiste à se comprendre, à se programmer en changeant quelques habitudes, en donnant au cerveau quelques directions puis à laisser aller. Vraiment ? Pourquoi ça marche ?

Regardons de nouveau en détail comment fonctionne notre cerveau. Presque personne ne le fait ou s’en soucie. C’est curieux car c’est comme si on conduisait sans rien savoir du moteur de notre voiture ou du rôle des pédales et du volant.

Comment fonctionne le cortex

Nous allons parler du cortex visuel sachant que TOUT le cortex même les parties gérant les autres sens et les comportements sont identiques.

Le schéma suivant montre  les 4 premières régions visuelles. Les inputs visuels arrivent en V1. Ce sont des patterns qui proviennent via les fibres optiques des yeux. Sachez que 3 fois par seconde vos yeux bougent par saccades suivies d’une fixation. Donc V1 reçoit des signaux spatiaux et temporels qui varient sans cesse.

4 couches du cortex visuel

Chaque cellule de V1 ne réagit qu’à un input visuel provenant d’une minuscule partie de la rétine. Elles ne connaissent qu’une microscopique partie du monde visuel. Chaque cellule en V1 est réglée pour réagir à un type précis de pattern en entrée : une ligne, une arrêt inclinée à 30 °, un tout petit détail et toujours le même pour cette cellule. Si elle “voit” ce détail elle s’active et sinon, rien du tout.

En V2 il y a des associations entre les inputs qui sont déjà plus complexes et ainsi de suite en remontant la chaine.

En IT il y a des neurones qui vont réagir à UN Pattern très spécial, par exemple uniquement au visage de Bill Clinton uniquement ! Et bien sûr à toutes les images que vous avez déjà vu souvent et donc mémorisées.

De même mais dans d’autres structures cérébrales seront reconnues les « images sensorielles » (« images » de sons, sensations, goûts, odeurs,..) que vous connaissez.

Les patterns invariants

Et en IT ces neurones qui reconnaissent un visage vont le reconnaitre quelque soit sa forme, même si l’image est partielle, incomplète, de travers, inclinées,.. C’est un pattern invariant.

Ce schéma est simplifié, il n’est pas possible ici de décrire les détails. Et c’est déjà stupéfiant, presque incroyable. Parce qu’il nous est difficile d’imaginer la complexité des innombrables connexions entre tant d’innombrables neurones.

Il faut juste retenir le schéma avec les patterns invariants qui nous permettent de mémoriser et de reconnaitre immédiatement des patterns sensoriels. Retenir aussi que tous les sens, mais aussi les mots, les concepts abstraits sont traités de la même manière. Avec des patterns invariants mémorisés.

En réponse également les actions, nos comportements sont aussi des patterns invariants mémorisés. Finalement tout est déjà mémorisé si nous avons rencontré ces inputs et agit en conséquence.

Le monde est structuré hiérarchique

Comment se peut il qu’un neurone répond ainsi à un pattern invariant ? Parce que le monde est structuré hiérarchique.

Cela veut dire qu’un visage a à priori toujours deux yeux, un nez, une bouche. Chaque objet est constitué d’un ensemble d’objets plus petits et chaque objet fait partie d’objets plus grands.

Un chien a normalement 4 pattes et appartient à l’ensemble des mammifères puis des animaux, etc.. Nous savons très bien conceptualiser les analogies et les structures.

Les lignes des premiers patterns visuels s’assemblent pour former des figures plus complexes qui forment à leur tour des objets plus complexes encore. Le cerveau, le cortex est fait pour comprendre cette imbrication de toutes parties dans des parties plus grandes.

Il y a un algorithme de base pour découvrir naturellement l’existence de ces structures hiérarchiques.

comportements

D’ailleurs quand il n’y a pas de structure nous sommes dans le trouble, le chaos.

Et nous nommons tout ce que nous connaissonsCe pattern invariant c’est le nom, au dessus d’un groupe de cellules qui représentent l’ensemble des objets. “Voici le nom de la séquence que j’écoute, que je vois ou ressens. Inutile de savoir le détail et si quelque chose est imprévu, je vous le dirais.”

Le nom, c’est un pattern constant de cellules excitées. Qui va vouloir représenter “Chien” par exemple.

Exemple de comportements dans l’armée

Il y a hiérarchie comme dans le comportement d’une armée. Le général dit “On va se déplacer vers le Nord”, en dessous l’état major va préparer des séquences d’ordres plus détaillés. Et cela jusqu’en bas de la hiérarchie où les soldats vont accomplir des milliers de petites actions.

Les rapports remontent et si cela se passe bien, le général n’a pas besoin de savoir les détails. S’il y a problème, le problème remonte vers le haut jusqu’à ce que quelqu’un sache quoi faire.

Structure hiérarchique militaire de contrôle et de commandement

Le cortex marche ainsi. Les cellules en bas signalent en remontant des détails, à un niveau un pattern connu est identifié, l’information redescend pour vérifier si cela correspond à ce qui est prévu. Et si c’est ok, un comportement est choisi dans la mémoire cortex moteur qui s’accompli aussi avec un ordre général et des détails au niveau le plus bas.

Et si ce n’est pas ce qui est prévu, les inputs remontent jusqu’à trouver un autre pattern qui soit correctement prévu.

Exemple de recherche de pattern

Exemple : Songez à un truc que vous voyez sur la route, devant la voiture. Il vous vient à l’esprit plusieurs propositions : animal, petit ou gros, vache, ..

Le cortex cherche dans les patterns connus qu’est ce qui correspond le plus. OK un élan, je suis au Canada, j’ai dans l’esprit ce pattern. Je stoppe, je sais quoi faire en ce cas. Si je voyais ça en France, je serais longtemps incertain. C’est ainsi, sans cesse.

Dans la routine c’est totalement inconscient, tout est bien reconnu.Les comportements aussi sont connus. Dans la nouveauté, une nouvelle ville, un nouveau pays, tout est différent, tout est à deviner à apprendre. C’est plus fatigant et du coup le temps passe plus lentement.

Cela fonctionne car nous avons tous passé des milliers d’heures à programmer notre cortex, à apprendre à reconnaitre les pattern, les comportements judicieux. Bébé, rien ne marche, rien n’est compris. Un aveugle qui retrouve la vue ne comprend lui aussi pas les flash lumineux qu’il perçoit subitement. Il lui faut du temps pour apprendre à voir, à reconnaitre les inputs. Une personne qui remarche doit elle aussi ré-apprendre les séquences des ordres et comportements.

Comment mieux utiliser nos capacités mentales, c’est le Wu Wei. Le Flow aussi, mêmes concepts.

Revenons au concept Wu Wei

Le Wu Wei est un concept du taoïsme se traduisant par « non-action ». Il s’agit d’un principe qui stipule que la meilleure façon de gérer une situation, surtout s’il elle est conflictuelle, est de ne pas agir. Et plus encore que de ne pas agir, ne forcer aucune solution, mais laissez couler.

La plupart d’entre nous trouveront étrange que puisse exister une philosophie nous invitant à la non-action. Nous vivons dans une société qui nous incite constamment au contraire. En effet, nous vivons saturés d’activités, de sensations et de pensées. Et lorsque nous ne faisons rien, nous nous sentons bizarres. Nous en sommes arrivés à penser qu’il s’agit simplement d’une perte de temps.

« J’ai traduit ce concept par “action sans effort” », explique Edward Slingerland, professeur en études asiatiques à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) à Vancouver et auteur de « Trying no to Try », un ouvrage portant sur le Wu Wei et le pouvoir de la spontanéité.

« Il s’agit pour l’individu de s’oublier lui-même en quelque sorte et de se considérer comme un agent par lequel s’accomplit une action. Comme s’il était au service d’une force plus grande que lui. Le succès lui est alors acquis par l’harmonisation et la non-résistance à cette force. »

Cela rejoint très précisément le concept de « flow » de Mihály Csíkszentmihályi que nous avons déjà vu .

Les concepts philosophiques de la Chine ancienne peuvent nous paraître lointains et abstraits, mais selon Edward Slingerland, nous avons toutes et tous déjà connu l’état de wu wei à un moment ou à un autre de notre vie. Quand ce que nous accomplissons réussit comme par enchantement ou lorsque les choses se mettent en place comme par magie. On parlera alors d’état de grâce, ou on dira plus familièrement qu’on a de la chance ou que nos planètes sont alignées.

« C’est particulièrement le cas lorsqu’on est absorbé par une tâche qui nous procure du plaisir, qu’on valorise et qui nous connecte à “plus grand que soi”. Le wu wei implique généralement une sensation d’euphorie et un sentiment de bien-être et de régénération », indique-t-il.

Attendre et regarder

L’un des axes de Wu Wei est d’apprendre à attendre et à regarder. Il repose sur l’idée que l’énergie doit être conservée pour les moments où l’action est inapplicable. Celui qui observe et attend le moment propice saura agir avec une grande sagesse. Avec une énorme vitalité également, puisque nous n’avons pas gaspillé cette dernière en actions sans importance.

Le Wu Wei repose également sur l’idée que celui qui sait regarder et attendre résoudra n’importe quelle situation avec une grande facilité. Cela impliquera un minimum d’efforts.

Ne vous souciez pas de diriger le bateau

Cela ne signifie pas être négligent ou passif, mais plutôt nous synchroniser avec le flux naturel de la réalité. Nous devons souligner que rien ne reste immuable, bien au contraire. Ce qui existe est en constante évolution, avec ou sans actions individuelles.

Il s’agit donc ici de ne pas de résister à ce passage de la réalité. Une bonne partie de nos actions sont destinées à nous faire résister. Cela génère une force négative qui devient contre-productive. Plutôt que de nous aider à nous préserver, cela nous encourage à nous faire du mal à nous-même. Ce qui est recherché est de permettre que tout se produise naturellement, sans nous y opposer.

Faut il boire pour être dans le Wu Wei ?

Approximation grossière mais éclairante: le Wu Wei, c’est un peu comme avoir bu. «Il y a quelques parallèles», confirme Edward Slingerland au téléphone.

Lesquels? «Dans l’état de Wu Wei, les régions du contrôle cognitif sont partiellement régulées à la baisse dans votre cerveau: vous n’êtes pas en train d’exercer un contrôle actif. C’est également le cas lorsque vous êtes en état d’ivresse.»

La différence? «Il existe une étude réalisée en observant, à l’aide de l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), le cerveau des pianistes de jazz en train d’improviser. On observe alors, comme sous l’effet de l’alcool, que les régions cérébrales responsables du contrôle conscient sont partiellement désactivées. Mais une autre région, appelée «cortex cingulaire antérieur» (CAA) reste active: c’est la partie du cerveau qui surveille les situations de contradiction, de conflit entre les processus mentaux.»

Le CAA est, si l’on veut, un détecteur de fumée. Il signale que quelque chose cloche et il appelle le contrôle conscient à la rescousse. «A la différence de ce qui se passe quand vous êtes soûl, le cerveau en mode wu wei reste donc en alerte, en fond de tâche

Notre cerveau est fait pour marcher ainsi

Si vous revenez au début de cet article avec l’organisation hiérarchique du cerveau, on peut mieux comprendre pourquoi ça marche.

La conscience doit fonctionner comme un général. Il donne la direction globale et les étages d’actions en dessous de lui vont planifier puis réaliser des milliers de petites opérations. En retour remonte la bonne adéquation ou les discordances. Mais lui laisse faire !

Notre conscience doit donner la direction. Et laisser faire quitte à intervenir si les actions dans la réalité ne correspondent pas au résultat prévu. Inconsciemment notre cerveau calcule tout le temps des prévisions et réajuste à tous niveaux les actions. La conscience n’est éveillée que lorsque les discordances sont trop grandes.

C’est exactement l’état de Wu Wei. Donner la direction et laisser faire tout en restant éveillé. Notre corps, notre cerveau sait très bien agir ainsi.

A l’inverse intervenir tout le temps, comme un général qui viendrait sans cesse voir comment ses ordres sont concrétisés, c’est du dérangement, de la perte d’énergie et du stress.

Choisir son Futur est Wu Wei

Toute notre formation ici est Wu Wei !

Il s’agit de programmer en profondeur son cerveau pour lui dire la direction désirée et laisser faire. Nos objectifs sont travaillés consciemment, au niveau du général. Puis oubliés au niveau de la conscience.

Dans cette 10ème semaine, vous devez maintenant OUBLIER vos directions. Laisser faire. Avec le temps, tout votre cerveau va tout mettre en oeuvre pour les atteindre. Vous avez donné avec beaucoup de travail de BONS OBJECTIFS donc vous allez réellement atteindre ces bons objectifs. Sans rien faire !

Vous voyez l’importance d’avoir défini ces objectifs, de les avoir trier, d’en avoir évalué les conséquences, etc.. C’est le travail de la conscience comme le travail du général. Cela fait,….

 

REPOSEZ VOUS !